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A l’occasion de la Journée nationale du souvenir des victimes de la déportation, Éric de Rothschild, Président du Mémorial de la Shoah aux côtés de Patricia Miralles, Secrétaire d’État auprès du ministre des Armées, chargée des Anciens combattants, a inauguré ce dimanche 28 avril une œuvre mémorielle destinée à rendre hommage aux victimes juives tuées par la barbarie nazie. Ces personnes mortes dans différentes circonstances, fusillées comme otages ou résistants, exécutées, victimes d’exactions, mortes dans des camps d’internement en France, tuées dans les combats pour la libération, disparues ou qui se sont suicidées au moment de leur arrestation ou déportation n’avaient jusqu’à présent pas de témoignage matériel au Mémorial.

Ce monument numérique vient donc en complément du Mur des Noms érigé en 2005 qui rassemble les 76000 Juifs déportés de France. Elle répond ainsi à la demande des proches de ces disparus et que l’Histoire a peu pris en compte.

Cette stèle numérique fait apparaître dans un jeu graphique dynamique les noms de 4 000 victimes et les portraits de certaines d’entre elles et évoluera en fonction des nouvelles informations et témoignages qui seront transmis par les familles ou recueillis par les équipes en charge des recherches. A l’aide d’un QR code, on peut également faire émerger le destin d’une des victimes figurant sur la liste.

Cet objet a été totalement imaginé et conçu pour le Mémorial assisté par AG Studio et réalisé par l’équipe Moatti-Rivière/Ilusio à l’issue d’une consultation menée en 2023. La proposition plastique, très épurée et ajustée à la crypte du Mémorial, le projet d’animation graphique et l’innovation numérique font l’unanimité.

80 ans après la rafle des 44 enfants de la colonie d’Izieu et de leurs accompagnants déportés à Auschwitz le 6 avril 1944 par Klaus Barbie, le Président Macron accompagné de Yaël Braun-Pivet, présidente de l’Assemblée nationale et de Sébastien Lecornu, Ministre des Armées s’est rendu sur les lieux pour honorer leur mémoire.

Née de la volonté de Sabine Zlatin et de Louis-Marcel Wiltzer, la Maison d’Izieu, a été transformée en un lieu de mémoire, d’éducation et de vie pour comprendre le crime contre l’humanité et apprendre à agir contre toute forme de discrimination. Étudiée, conçue et mise au point dans son programme, son architecture comme dans sa muséographie par François Guiguet et son équipe d’alors, elle a été inaugurée en 1994 par François Mitterrand puis agrandie sous François Hollande en 2015.

Ce haut lieu emblématique du crime contre l’Humanité est aujourd’hui reconnu dans le monde entier pour la qualité de son action d’éveil à la vigilance. Malgré son éloignement des grands centres urbains, elle reçoit environ 35 000 visiteurs par an dont la moitié sont des groupes scolaires.

Emmanuel Macron est le troisième président de la République française à s’être rendu à Izieu.

Élus de Poitiers et Grand Poitiers étaient réunis vendredi 22 mars 2024, pour poser la première pierre de la future École européenne supérieure de l’image. C’est l’une des nombreuses opérations prévues dans le cadre du renouvellement urbain des Couronneries.

Après une intense concertation et beaucoup de péripéties, le programme développé par AG Studio en 2018 a conduit à générer un concept de quartier créatif ouvert, matriciel, autour d’un campus urbain animé par de grands équipements servant d’interface avec le quartier ANRU des Couronneries. L’Éesi est la figure de proue de cette opération urbaine qui, si tout va bien, pourrait être suivie par le Pôle Aliénor (enseignement musical supérieur) et peut être le CDN (création théâtrale).

La construction en bois et béton décarboné proposée par l’agence COSA constitue un projet d’une grande intelligence constructive et fonctionnelle, mais aussi d’une grande frugalité tout en offrant plus d’usages possibles, de flexibilité, de simplicité et de transformabilité.

L’Éesi, École européenne supérieure de l’image, emménagera dans ses nouveaux locaux à la rentrée 2026.

AG Studio vient de remporter la consultation lancée par le Département du Var pour mener la mission de programmation complète (du PSC jusqu’au pilotage des productions multimédia) et d’assistance à maîtrise d’ouvrage pour la restauration et la valorisation du Couvent royal de Saint-Maximin, l’un des ensembles patrimoniaux les plus emblématiques du Var. Les projets de réhabilitation du Couvent royal et du Jardin de l’Enclos, propriétés du Département, visent à faire de cet ensemble patrimonial non seulement le plus grand musée du Moyen âge du Sud de la France, créé ex nihilo, mais aussi un véritable lieu de vie culturelle aux activités permanentes et variées : expositions temporaires, concerts de musiques sacrées du monde, parcours muséographique thématisé, résidences artistiques de création, centre de conservation de documentation et d’étude, espaces de médiation…

Les espaces emblématiques du site (5 500m2) dont le cloître et son jardin, seront réhabilités aux meilleurs standards des monuments historiques. Les espaces extérieurs en cours d’aménagement seront dédiés à un grand jardin médiéval, l’ensemble jouxtant la basilique Sainte Marie Madeleine de Saint-Maximin. Le tout composera un ensemble patrimonial d’envergure nationale. Une réouverture progressive du site est envisagée au dernier trimestre 2027. Une opération de haut niveau, une équipe de maîtrise d’ouvrage pleinement mobilisée et une mission des plus motivantes !

Le jury qui s’est réuni en juillet 2023 s’est prononcé, à l’unanimité, pour la désignation du groupement mené par les architectes Richard Duplat associé aux architectes CBA (Christophe Bidaud) et Paul Ravaux (RRC). Le projet architectural, remarquable de simplicité et de justesse, a été présenté officiellement à la presse le 5 octobre dernier.

Pour mener à bien cette transformation alliant restauration des bâtiments historiques et création d’une greffe contemporaine en cœur d’îlot au label Passivhaus, Richard Duplat qui est également ACMH, a constitué une équipe réunissant 19 compétences différentes parmi lesquelles l’Atelier Adeline Rispal pour la scénographie.

Fusionnant les collections du Muséum d’histoire naturelle et du Musée des antiquités, le futur Beauvoisine sera un lieu inédit dédié au monde du vivant dans toutes ses diversités. Le futur parcours muséal permettra aux visiteurs de ressentir ce qui constitue et singularise le territoire normand ainsi que l’héritage pluriel dont il est issu. La transformation du couvent des Visitandines comprendra également l’aménagement du cloître couvert d’une grande verrière, la création d’une extension en cœur d’îlot comprenant un belvédère qui permettra au visiteur de prendre de la hauteur et de découvrir la ville. Deux grands parvis seront créés, l’un côté rue Beauvoisine, l’autre côté Rue Louis Ricard. Le parc et le jardin seront réinventés et un kiosque café y sera créé permettant une articulation avec la vie du quartier.

Le « Pôle muséal Beauvoisine » sera un atout majeur pour faire de Rouen la prochaine capitale européenne de la culture en 2028. L’ambition du projet est d’offrir au public un lieu scientifique de référence. A la fois musée d’art, d’histoire et de sciences naturelles, il aidera chacun à se construire son bagage culturel.

Les travaux doivent débuter en 2025 pour une livraison en 2028

AG Studio a conçu toute la programmation architecturale et muséographique, organisé le concours de maîtrise d’œuvre sur APS et poursuit sa mission d’AMO jusqu’à l’APD.

Après consultation, le groupement mené par AG Studio a été désigné pour programmer la mutation de la plus grande bibliothèque municipale de France en dehors de Paris.

Avec 28 000m², 4 millions de documents à la consultation et au prêt, 127 000 inscrits en 2019, 2,6 millions de visiteurs, la BmL est une actrice majeure de la vie culturelle lyonnaise.

Située en figure de proue du quartier de La Part Dieu en pleine restructuration urbaine, face à la nouvelle gare TGV, il s’agit de permettre à cet établissement historique d’opérer une mue à la fois fonctionnelle et technique tenant compte des grands impératifs de transition écologique mais aussi d’adéquation aux missions d’une grande bibliothèque du XXI^ème siècle. Le projet d’établissement, structuré autour de 5 principes directeurs correspond aux grandes priorités municipales : l’accès du plus grand nombre à la culture, la transition écologique, l’inclusion sociale, la participation citoyenne, la ville à hauteur d’enfants.

La mission confiée à AG Studio consiste à élaborer un nouveau programme permettant d’élargir la nature et la qualité des espaces et des services proposés afin de répondre à des usages beaucoup plus diversifiés : travail collectif, ateliers, pratiques artistiques amateurs, usages nomades liés au numérique, accueil de groupes, fréquentation familiale…

L’équipe mobilisée autour d’AG Studio rassemble Archipat, Le BE Associés, Symbieau-Tec, A.S-AcSeCo.